l’organisation écologique,
selon nous
Même les organisations les plus engagées peinent à transformer les règles du jeu, tiraillées entre leurs idéaux et les contraintes du quotidien. Chez Sillages, nous les accompagnons à inventer un nouveau modèle d’organisation — plus aligné, désirable et puissant — que nous appelons l’organisation écologique.
l'organisation écologique
Aujourd’hui, même les organisations les plus engagées peinent à changer les règles du jeu.
Pourquoi ?
Parce que le système actuel privilégie le statu quo, valorise la performance à court terme et repose sur un modèle de croissance profondément insoutenable.
Parce que ces organisations, souvent pionnières, manquent de visibilité et de puissance pour faire entendre leur voix.
Parce que les dirigeant·es et les équipes s’épuisent.
Et parce qu’elles se débattent avec une tension constante : comment rester fidèles à leurs idéaux tout en affrontant les réalités du quotidien ?
Chez Sillages, on est convaincu·es qu’il est temps de changer notre manière d'agir ensemble, changer nos manières de penser nos organisations.
Pas seulement pour mieux fonctionner, mais pour mieux bousculer les règles du jeu vers une société plus juste et plus joyeuse.
Pas pour être parfaits, mais pour être en lien et en équilibre avec son écosystème, en chemin vers l'organisation écologique.
L’organisation écologique est un chemin, en apprentissage permanent.
Elle ne cherche ni la perfection ni l'optimisation, mais l'équilibre, l'adaptation et le lien au sein de son écosystème. Elle assume ses tensions – entre aspirations individuelles, dynamiques collectives et impact systémique – comme des leviers d’évolution.
Elle aligne ses pratiques avec ses convictions pour contribuer à une société plus juste et plus joyeuse.
3 principes comme guides
1
Soigner les relations
📌 S’inspirer du vivant pour construire des organisations équilibrées, en lien et en mouvement.
Principes d’action :
👉 Écologie personnelle : se mettre à l’écoute de ce qui est vivant. Prendre la joie pour boussole, observer les rythmes, les cycles et les signaux faibles (des individus comme du collectif) pour ajuster les pratiques en continu. Rendre concrètement possible, cadrer et entretenir un rapport sain au travail : équilibre pro/perso, temps de repos, reconnaissance des émotions, écoute des besoins, adopter une hygiène de vie qui prenne soin de son énergie (sommeil, alimentation saine, activité physique régulière).
👉 Écologie du collectif : cultiver la qualité des relations Créer un environnement de sécurité psychologique, valorisant l’authenticité au travail, où l’on peut exprimer ses doutes, tensions, besoins et réussites. Prendre conscience de son impact sur les autres, en prendre responsabilité et cultiver l’écoute active et l’empathie. Mettre en place des espaces et rituels de régulation pour transformer les conflits en opportunités de croissance collective.
👉 Écologie systémique : réfléchir à son impact et penser en écosystème Etre conscient de l’impact de ses activités, être capable de le mesurer et de prendre en compte la dimension systémique. Se demander si nous touchons une des causes racines du problème que nous souhaitons traiter ou plutôt les symptômes de celui-ci? Sortir de l’entre-soi, dialoguer avec les parties prenantes, et aligner l’impact interne avec l’impact externe, privilégier la réciprocité.
2
Partager pour mieux faire collectif
📌 Répartir le pouvoir, la valeur, le temps et les savoirs pour sortir des logiques extractives.
Principes d’action :
👉 Redistribuer le pouvoir et rendre l’information accessible Mettre en place des modes de gouvernance partagée et responsabilisante, où chacun·e peut participer aux décisions à son juste niveau et avoir accès aux informations de manière transparente.
👉 Partager la valeur créée Instaurer une politique de rémunération et de redistribution cohérente avec les contributions réelles et les besoins de chacun·e.
👉 Repenser son rapport au temps Offrir un cadre de travail qui respecte les rythmes humains, permet des pauses, et valorise le temps de coopération et de soin.
👉 Faire circuler la connaissance Capitaliser, transmettre et documenter les apprentissages pour nourrir le collectif, et non le capital individuel.
3
Assumer son rôle politique
📌 Faire de l’organisation un levier de rupture, d’engagement et de changement de cap collectif.
Principes d’action :
👉 Transformer le monde économique pour respecter les limites planétaires Ne pas séparer performance interne et contribution sociétale : les deux sont liés. Intégrer les enjeux environnementaux au coeur du modèle économique.
👉 Agir avec une boussole éthique et visibiliser les récits alternatifs Assumer les dilemmes, poser des choix politiques clairs, même imparfaits, mais cohérents avec sa mission. Partager ses expérimentations, ses échecs et ses réussites pour inspirer et ouvrir d’autres possibles.
👉 Créer des alliances transformatrices et peser dans le débat public Coopérer avec d’autres acteurs pour sortir de la logique de compétition et amplifier l’impact collectif. S’impliquer dans des dynamiques collectives, réseaux ou plaidoyers pour changer les normes, les imaginaires, les règles du jeu.
nos inspirations
Au-delà d'une prise de recul sur les apprentissages terrain que nous effectuons à chaque accompagnement, l'organisation écologique tire son inspiration de nombreux travaux théoriques :
🌿 Résonance et rapport au monde – Hartmut Rosa
🛡 Robustesse et résilience – Olivier Hamant
🌳 L’organisation comme écosystème – La permaculture et le biomimétisme
🌀 Gouvernance partagée – Frédéric Laloux & les organisations opales
🤲 Partage et économie régénérative – L’économie du don et de la réciprocité
💪 Engagement et transformation des modèles économiques – Mouvement Impact France
🌐 Pensée systémique et holistique – Donella Meadows, Edgar Morin & Fritjof Capra
🔗 Le Travail qui Relie – Joanna Macy
🌎 Gouvernance des communs – Elinor Ostrom
💬 Communication Non Violente (CNV) – Marshall Rosenberg & Thomas d’Ansembourg
